Un petit croquis aquarellé en souvenir des vacances bretonnes cet été , et surtout de cette croisière au départ de Peros -guirec vers les sept îles.

L'archipel des septs îles est un ensemble d'îlots rocheux :Rouzic,Malban,Les costans,Bono,L'îles aux moines,L'île plate et le cerf la composent.

C'est un site naturel protégé depuis 1912 à l'initiative de la LPO et  classé réserve naturelle depuis 1976 .

Cet archipel abrite 27 espèces d'oiseaux nicheurs dont 12 espèces d'oiseaux marins soit plus de 25000 couples.Selon la saison on peut y  observer notamment fous de bassan, macareux moine, pingouin torda, cormoran huppé, guillemot de troil,goélands, fulmar boréal...et aussi les phoques gris.

Il est bien sûr interdit de débarquer sur l'île rouzic afin d'éviter tout dérangement  et la plus simple facon d'approcher est d'emprunter les vedettes à passagers qui proposent des excursions autour de l'archipel.

C'est bien sûr Rouzic qui a capté notre attention grace à son importante colonie de fous de bassan: 40 000 nichent sur les parois rocheuses chaque année.

Prochainement peut être, je vous proposerai  un autre travail afin de vous présenter de facon plus approndie ce bel oiseau.  

Voici une photo d'une partie de la colonie des fous de bassan de l'île rouzic.

Un monde fou! (facile....).

     Il est donc venu nous rendre visite à la mangeoire cet hiver et nous avons pu admirer son joli plumage bigarré de trois couleurs.

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    Il mesure entre 23 et 26 cm, on le reconnait facilement avec sa tache rouge à l'arrière de sa calotte noire, son ventre et ses sous caudales sont aussi égayés d'un joli rouge vermillon.

    Quel bec puissant!

    Celui ci a plusieurs fonctions :

    -Se nourrir : Le pic épeiche, dendrocopos major, martèle les troncs et dépouille entre autres les pommes de pins de leurs graines en les coincant dans les fentes d'une écorce. Galles des chênes, noyaux de fruits, glands, noisettes subissent le même sort.

    -Creuser une cavité : Pour dormir ou nicher. La construction de la loge s'effectue sur des bois tendres ou en train de dépérir, les copeaux sont jetés au sol ; le diamètre de l'orifice est de 4 à 5 cm, la chambre mesure 15 cm et la profondeur de la loge peut atteindre 30 cm.

    -Tambouriner :Il a lieu sur un rameau mort ou creux, un bout de branche dont le bois dur et sec est dépourvu d'écorces.

    C'est un appel à l'accouplement, un moyen de liaison et d'avertissement.

    Suivant le rythme du tambourinage, il est possible de différencier les espèces.

    Celui du pic épeiche est audible jusqu'à 800 mètres, et dure en moyenne 0,6 secondes et se compose de 5 à 20 coups de bec.Le rythme moyen est d'environ 6 tambourinages par minute.

    En une journée un mâle peut tambouriner 500 à 600 fois.

    L'intensité du tambourinage diminue pendant la couvaison.

    Heureusement, l'usure de ce bec est compensé par une croissance continue plus rapide que chez les autres oiseaux.

   Surnommé le grimpereau des rochers, le tichodrome échelettte, " Tichodroma muraria", peut passer inapercu ; de la taille d'une sitelle ou d'un moineau, escaladant les rochers, il parait d'abord insignifiant.

     C'est le gris pâle de la tête et du dos plus visible que le reste du corps noirâtre que l'on remarque d'abord. De plus près on peut voir son long bec fin et arqué, ainsi que sa bavette noire sur la gorge.

     Dès qu'il ouvre les ailes, c'est une pure merveille! Le rouge carmin de ses ailes et son vol papillonnant sont saisissants.

C'est l'oiseau des rochers par excellence, il s'agrippe aux moindres aspérités de la roche grâce à ses huit ongles acérés. C'est un oiseau aux moeurs solitaires, préférant les gorges et les canyons. Mais certaines falaises artificielles : barrages hydroélectriques, carrières, facades d'édifices peuvent aussi lui convenir, on peut donc aussi l'observer en ville surtout l'hiver .

   Par bonheur, j'ai pu l'admirer et le photographier cet hiver, alors qu'il séjournait sur la facade de la cathédrale de la ville du MANS.

   Grâce à son long bec, il trouve une grande partie de sa nourriture dans les fissures des pierres : insectes, araignées, sauterelles....

     Le tichodrome échelette est peu farouche et supporte assez bien la présence humaine comme en témoignent les nombreux grimpeurs qui l'ont cotoyé. Le développement de l'escalade ne représenterait donc pas une menace sérieuse pour lui, en dehors des périodes de reproduction bien sûr.

     Le héron cendré, Ardea cinerea, fréquente les marais, les prairies humides, le bord des étangs, des lacs et des cours d'eau.

    C'est le plus grand de nos hérons. Sa longueur varie de 90 à 98 cm, son envergure de 1,75m à 1,95 m et son poids de1,2 kg à 1,9 kg.

    Son corps massif est à dominante grise et blanc grisâtre, sa tête blanche présente un trait noir partant de l'oeil et se terminant en huppe effilée sur la nuque, son long cou blanc est taché de noir.

    On l'observe souvent à l'affût au bord de l'eau, immobile, son long bec jaune en poignard prêt à harponner toute proie passant à sa portée. Amphibiens, poissons de 10 à 16 cm, insectes aquatiques, reptiles et petits mammifères font partie de ses menus.

    De grands arbres sont nécessaires à sa reproduction, il y niche en colonies. Le nid qui peut se situer à 50 m de haut est formé de branchages et d'herbes sèches; réutilisé plusieurs années il peut devenir très volumineux. La ponte a lieu mi-mars et comporte 4 à 5 oeufs couvés pendant 25 jours. Les jeunes restent au nid 6 à 7 semaines.

    Le héron cendré est en nette augmentation depuis sa protection légale datant de 1976.

      J'ai choisi de le peindre à l'aquarelle, vous pourrez voir la photo de l'oiseau dans l'album.