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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 20:51
    De l'ordre des passereaux, le geai des chênes,Garrulus glandarius, appartient à la famille des Corvidés.Solidement bâtis et armés d'un bec puissant, les corvidés sont les seuls passereaux capables de parvenir à un âge adulte avancé.

    De la taille d'un pigeon, le geai des chênes possède un corps allongé et massif, une grosse tête ronde, des ailes courtes larges et arrondies, une queue assez longue et légèrement arrondie. Il est le plus coloré de tous les corvidés: plumage brun rose clair, bleu rayé de noir 
    Comme tous les corvidés, le geai maintient ses proies sous ses doigts afin de les travailler au bec, les aliments qui ne sont pas mangés immédiatement sont emportés dans une petite poche située sous la langue  et dissimulés sous la terre ou les feuilles.Ces provisions sont utilisées par la suite mais aussi très souvent oubliées....


geai acrylique 002 recadre

    Le chêne joue un grand rôle dans l'existence du geai car il lui procure la moitié de sa subsistance. Il vient cueillir les glands attachés à l'arbre ou les ramasse tombés au sol. Il en ingurgite 6 à 9  puis s'envole vers un lieu tranquille pour les régurgiter et les décortiquer.

    Arboricole le geai est l'oiseau des bois et des forêts, ses cris trainants et rauques retentissent très loin et servent souvent d'alarme.

   J'ai choisi de le peindre à l'acrylique en m'inspirant d'une photo prise l'année passée et que vous pourrez voir dans l'album.


  Détail.geai acrylique 005
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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 13:44

    De retour d'un séjour sur la côte bretonne, je me rends compte que mes difficultés à identifier les goélands persistent : marin, argenté, leucophée, brun, cendré, ou encore railleur, à bec cerclé, d'audouin, bourgmestre ou à ailes blanches...??

    Essayons d'y voir un peu plus clair parmi les plus communs:

    Le goéland marin,Larus marinus, est le plus grand, envergure:144 à 166 cm; bec puissant, jaune avec une tâche rouge sur la mandibule inférieure, pattes roses chair, dos et dessus des ailes noires.

    Le goéland argenté, Larus argentatus, envergure : 123 à 148 cm; bec jaune avec une tâche rouge sur la mandibule inférieure, pattes roses chair, dos et dessus des ailes gris bleu pâle.

 

    Le goéland leucophée, Larus cachinnans, envergure : 120 à 140 cm; bec jaune avec tâche rouge sur la mandibule inférieure, pattes jaunes, dos et dessus des ailes gris cendré.

 

    Le goéland brun, Larus fuscus, envergure : 117 à 134 cm; bec jaune avec tâche rouge sur mandibule inférieure, pattes jaunes, dos et dessus des ailes gris ardoisé.

    Le goéland cendré, Larus canus, envergure : 99 à 108 cm ; bec jaune avec barre verticale noire en hiver, pattes jaunes plutôt grises en hiver, dos et dessus des ailes gris cendré.

 

 

   Pour aller plus en détails , il faudrait tenir compte de la couleur des yeux qui peuvent être selon les espèces jaunes, gris ou bruns ; ainsi que de la couleur qui borde les ailes à leur extrémité : blanc, noir, ou noir et blanc.

    Le plumage varie en fonction des saisons, le goéland argenté par exemple a la tête blanche en période nuptiale, celle-ci en hiver se strie de brun sur le dessus, la nuque et sur les joues.

    Enfin, les jeunes mettent en fonction des espèces 3 à 4 années pour obtenir leur plumage définitif...


    Voici un goéland argenté, me semble t-il, dont j'ai fait le portrait à l'acrylique.N'a-t-il pas l'air de rire de moi devant mes difficultés ?

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 14:09
    Avec son plumage blanc et noir, son bec noir, étroit et retroussé et ses longues pattes bleu clair, l'avocette élégante "Recurvirostra avosetta " ne peut guère être confondue.

    Les avocettes privilégient les estuaires,  les baies abritées et les lagunes cotières où les eaux salées ou saumâtres sont peu profondes. Sur le littoral, les sites de nidification sont soit des îlots ou  des levées dans les  bassins des marais salants plus ou moins abandonnés.

    Je l'ai souvent observée dans les marais de Guérande, de Séné, de l'île de Ré, mais on la trouve aussi dans les salins de Camargue. Les plans d'eau doivent avoir une faible profondeur d'eau pour permettre l'alimentation des poussins. L'avocette se nourrit de petits invertébrés, recherchés de facon typique: le bec légèrement ouvert est agité d'un  incessant mouvement latéral dans l'eau ou la vase liquide.

    La superficie des milieux favorables aux avocettes a régressé: abandon des marais salants, diminution des étendues de vasières due à l'augmentation des infrastructures portuaires et l'urbanisation liée au tourisme. La chasse est également responsable de dérangement sur les zones d'hivernage.

    Des mesures de conservation ont été prises dans les presqu'îles guérandaises, l'estuaire de la Loire, le golfe du morbihan et en Camargue.

    La gestion adéquate des niveaux d'eau, la création d'îlots et la régulation des populations de Laridés (prédateurs pendant la nidification des avocettes) peuvent favoriser ou pérenniser l'installation de ces beaux oiseaux.
   
    Les voici peintes à l'acrylique sur un fond réalisé au pastel.

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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 13:18
    Ce n'est pas d'un oiseau sauvage dont  je vous parlerai aujourd'hui, mais d'une ancienne race de volaille datant du 15 ème siècle originaire de la Sarthe, plus précisément de La Flèche , ville située à 20 kms de mon domicile.
    J'ai retouvé sa trace dans une revue et vous présente son portrait  réalisé à l'acrylique.


    Cette race a peuplé pendant des siècles les fermes sarthoises. En 1831, sur le marché de La Flèche, le mercredi, il se vendait une quantité impressionnante de poulardes qui approvisionnaient les prestigieux restaurants de Paris. Cette volaille était recommandée pour la finesse de sa chair.

    Cette race se caractérise par sa crête en forme de corne qui lui a voulu le surnom de "poule de satan".

    Le coq qui peut peser jusqu'à 4,5 kgs possède des oreillons bien blancs en forme d'amande, des barbillons longs et arrondis et un bec assez fort. Sa crête ressemble elle aussi à une paire de cornes cylindriques réunies à leur base et s'écartant vers le haut.
      Il existe différentes variétés: blanches, bleu andalou et gris perle mais la plus fréquente est la noire.



    Aujourd'hui, après avoir quasiment disparu, l'élevage de cette volaille a repris, on la retrouve dans les fermes traditionnelles. Bon nombre de chefs continuent, malgré sa rareté, à la cuisiner.
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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 17:34

    L'effraie des clochers "Tyto alba" a longtemps été persécutée par les hommes qui pensaient qu'elle portait malheur; les paysans l'ont crucifiée sur la porte de leurs granges.
     A présent, ce sont les chocs mortels avec les trains et les voitures qui lui nuisent .

    Peut -être l'avez-vous apercue une nuit dans la lumière des phares de votre voiture?
  L 'effraie habite les milieux ouverts et les bocages.D'un vol bas avec de brusques pirouettes, elle s'en va chassant les petits mammifères.
    Facilement reconnaissable avec sa face pâle en forme de coeur, elle est généralement plus claire que les autres oiseaux nocturnes.

 

La journée est consacrée au repos dans un endroit sombre et retiré: les combles d'un vieux bâtiment, les ruines, les granges lui conviennent.
     Les clochers qu'elle apprécie sont malheureusement souvent grillagés, à présent, pour lutter contre l'invasion des pigeons et des choucas. Les vieilles fermes sont aménagées, les greniers restaurés.
    Ainsi, ses sites de nidification, ont tendance à disparaitre. Certaines communes acceptent d'installer un nichoir dans le clocher de leur église pour l'aider.

    Les couples d'effraies sont unis et la ponte qui compte de 4 à 7 oeufs dépend de la présence ou non de micro mammifères.Quand ceux-ci pullulent les effraies peuvent faire une seconde nichée. Quand la nourriture manque, seuls les jeunes les plus forts survivent, mangeant les plus faibles...

   
J'ai utilisé l'acrylique pour peindre cet oiseau. Posée sur un piquet, cette effraie guette peut-être une proie.

 





 



                                                                  Détail.

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 18:19
      Au printemps et en été le bruant des roseaux ( Emberiza schoeniclus ) est un habitué des lieux marécageux. On le trouve au bord des lacs, des cours d'eau, des tourbières ou des landes humides. Il y trouve les phragmitaies, les oseraies basses, les colonies de massettes, les buissons de saule, les roseaux et les touffes de carex qu'il apprécie.
La femelle y niche, au sol ou à faible hauteur, parfois sous les herbes dans une touffe de carex, de joncs ou dans les amas de roseaux couchés.
      En hiver on le trouve dans des lieux parfois éloignés de l'eau.
      Les bruants sont reconnaissables, entre autre, par la forme de leur bec conique dont les deux mandibules possèdent des bords arqués et tranchants.
      Le mâle est facilement identifiable en période nuptiale grâce à son capuchon noir et ses moustaches blanches. On l'observe souvent se balancant sur la branche d'un saule ou sur une longue tige sèche.
       La femelle, brune et rousse, attire moins l'oeil.
      Je l'ai peint à la technique acrylique d'après une photo prise sur un chemin bordant la rivière Sarthe. Il était posté sur un piquet de clôture derrière quelques graminées dont il venait manger les graines.
      Suivant les régions, le bruant des roseaux est sédentaire ou migrateur.

 Vous trouverez dans l'album oiseaux, la photo dont je me suis inspirée.       
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  • : Le blog de martine melocco
  • : Un blog sur la peinture naturaliste .Utilisation des techniques:aquarelle ,huile pastel, acrylique, gouache .Il reflète ma passion pour l'ornithologie la nature et les animaux.
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  • martine melocco
  • Je suis passionnée de nature et surtout d'ornithologie. Je pratique différentes techniques de peinture et je peinds surtout les oiseaux que j'ai photographiés dans la nature à l'aide de ma longue vue d'observation :méthode de digiscopie.
  • Je suis passionnée de nature et surtout d'ornithologie. Je pratique différentes techniques de peinture et je peinds surtout les oiseaux que j'ai photographiés dans la nature à l'aide de ma longue vue d'observation :méthode de digiscopie.

MERCI.

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    Merci à toutes les personnes qui m'ont initiée à la peinture , bravo pour leur patience et  leurs conseils.Merci pour les moments  d'observation partagés avec mes amis ornithologues, particulièrement pour ceux qui acceptent de me prêter leurs photos comme modèle.

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